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Le Moyen Age

Les incursions barbares des IIIème et IVème siècle ruinent complètement l'agriculture de la région. Il faudra attendre le VIème siècle pour voir l'agriculture se relever. Les invasions normandes du IXème et Xème siècles ont pour effet de ralentir ce redémarrage.
A partir du XIème siècle, la prosprit agricole revient. Avec elle apparait l'édification de nombreux édifices religieux. L'église de Lavannes est un des monuments médivaux les plus remarquables de l'arrondissement de Reims Cette église, dans ses différentes constructions, date des XIImèe et XIIIème siècle (Voir partie consacrée à l'église saint Lambert) .

Pour mieux se défendre contre les invasions Philippe Auguste oblige les villes à se fortifier, celles-ci exigent des villages situés à trois lieux de participer à leur défense par la construction de fossés ou de remparts. Lavannes sera donc entouré de fossés. Pour communiquer avec la plaine, cinq portes se trouvent à l'extrémité des rues principales :
la rue de Cheffossé, la rue de Burisse, la rue de la Comme, la rue Neuve, la rue de l'Hamée.
Des fossés existent aussi rue des Ladres et ruelle du Moulin.
En 1847, on découvre en bout de la rue de la Comme des assises de pierre qui par leur disposition prouvent l'existence d'une porte. Sur un titre du 3 février 1295, Lavannes (appelé Lavenne) figure sur la liste des communes qui doivent payer leur afférue de la réfection des murs d'environ de Reims pour la fermeté de la ville, selon le vaillant de chacun. Initialement, nos fossés avaient 15 m de large et 4 m de profondeur ; ils entouraient le village et existaient encore en partie en 1914 ; ils furent comblés par les décombres des ruines causées par les destructions d'octobre 1918.

La fin du XIIIème siècle et le XIVème siècle sont troublés par des guerres intestines aggravées par l'invasion des Anglais. En 1291, ce sont les Ruffy qui saccagent Reims et les environs, puis en 1312, viennent les Briages. Vers 1340 un seigneur Granger de Cumières met le siège devant Reims et vers 1348 c'est le tour de Gille de Rodomanche. En 1333, la guerre de cent ans éclate. Ce conflit oppose le royaume de France à celui d'Angleterre pendant plus d'un siècle. En décembre 1359, Edouard III, roi d'Angleterre, tente vainement avec une armée de 100.000 hommes de s'emparer de la ville de Reims. Le prince de Galles commande un corps à Villedommange, le comte de Richemond, un autre corps à St Thierry, le duc de Lancastre à Brimont, le maréchal d'Angleterre à Cernay, Jean de Beauchamp à Betheny et le roi Edouard III a un quartier général à Verzy.
En 1429, avant le sacre de Charles VII, les Anglais sont encore dans la banlieue de Reims pour y exercer leurs pillages. C'est à cette date qu'est tué le seigneur de Berru, tandis que l'abbaye de Nogent est brűlée et les villages de Marqueuse, de Courmatin et de St Georges sont détruits.

Un chroniqueur, M. Jean Pussot, nous rapporte qu'en avril 1592 les volleurs d'Epernay vindrent piller une partie des bourgs de Porte Chacre (porte Cérès) le mynuict devant le XXIX d'avril. Et le III mai, la nuict précédente furent iceulx volleurs piller Lavanne avec d'autres lieux circonvoisons. Et sy furent piller Viller Allerant où en tuèrent des habitants la veille de Pentecostes du matin XXI mai 1 592. Mai 1594 la diste guerre estoit si malheureuse qu'il n'y avait auculne dissipline et estoit une vraye vollerye, de telle sorte que ordinairement estoit appelé la guerre aux vaches d'aultant que tout le principal d'icelle estoit de piller, de voiler et courir le bétail tant d'une part que d'autre. Et aimait mieutz les bętes que les hommes, tant pour le prétexte de la guerre que pour l'exaction des tailles, somme que le pauvre villageois estoit de toutes parts pillé, rançonné, battu et tourmenté sans espoir de meilleure attente .

En 1483, la guerre, vecteur de calamités amene de nombreuses épidémies dont la principale fut la lèpre. Pour soigner les nombreux malades furent créées des maladreries ou hôpitaux. Le lieu dit Le Puits de la Maladrerie au sud de Lavannes nous montre le passage de cette terrible maladie. La lèpre est alors combattue par des dispositions draconiennes : Je te défends de laver tes mains dans les fontaines et ruisseaux ; je te défends d'aller en autre habit que celui dont usent les lépreux ; Je te défends de toucher aucune chose que tu veux acheter qu'avec une baguette propre...Je te défends d'entrer dans les maisons hors de celle qui est ton habitation...Je te recommande si aucuns ont propos avec toi de te mettre en dessous du vent...Je te défends de toucher aucunement enfants quels qu'ils soient ; je te défends manger et boire en autre compagnie que de lépreux, etc, etc.

Ultime précaution ! Les lépreux sont enterrés dans leur maison. La disparition de la lèpre ne sera effective que vers 1648. Les décès sont nombreux et l'activité agricole réduite au point de compromettre le ravitaillement de la population.

Le siècle suivant est tout aussi désastreux pour les environs de Reims, toujours harcelés et pillés, les guerres de la Fronde font aussi leurs ravages, les laboureux s'attroupaient pour aller à la charrue en armes et en bon nombre pendant que certains d'entre eux allaient à la découverte et avertissaient la troupe par des signaux . L'année 1617 est particulièrement mauvaise. La moisson pareillement fort facheuse on estoient grande partye des bleds couchez et alictez par l'injure du temps pourquoi le bled tant seigle que froment ne furent si bons que les années précédentes et vint à enchérir à cause que en plusieurs lieux et pays furent les grains semés en terre, fort mangez des souris qui régnoient en telle quantité et habondance que ne s'estoient veu des vivants chose prodigieuse merveille et maudite comme pugnition extraordinaire. Et convint à plusieurs resemer au printemps. Dieu veuille préserver de plus grands maulx ! Le froid de l'hiver 1650-51, la misère, la dysenterie déciment la population ; les registres paroissiaux de Lavannes font état de 45 décès entre octobre 1650 et mars 1651.

Au printemps 1652, Charles de Lorraine envahit la Champagne ; Sept Saulx, Nogent l'Abbesse, le faubourg St Eloi à Reims, Ludes, St Bâle, St Thierry, les Maretz et Baslieux furent incendiés . Les troupes de Condé coururent et ravagèrent les Ardennes et une partie de la Champàgne ; la destruction de Boult-sur-Suippe date de cette époque. Dans l'histoire de Berru, M. Cousin note que tout le doyenné de Lavannes qui est en plat pays, a eu énormément à souffrir des guerres de la Fronde ; une exception a seulement existé cependant en faveur des populations de Berru, Cernay et Nogent. Les habitants de ces communes durent leur salut au refuge immédiat qu'ils trouvèrent à Reims en s'y réfugiant avec des vivres ; mais la ruine n'en était pas moins complète dans les villages où l'on avait à réparer tous les désastres, quand la sécurité des temps permettait de rentrer chez soi
En 1669, un recensement des communes du nord de Reims totalise 350 habitants à Lavannes

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